dimanche 26 novembre 2006

mefiez-vous des 20 % de facho français...

Peut-on médiatiquement tout faire avec les hommes politiques, et en particulier avec Jean-Marie Le Pen, le représentant de l'extrême droite française ? Comme souvent pendant une campagne présidentielle, la question ressurgit.

Cette fois elle a été lancée par des journalistes du quotidien lyonnais Le Progrès.Le 21 novembre, une partie de sa rédaction a observé un arrêt de travail de deux heures pour protester contre un débat organisé par la direction entre Jean-Marie Le Pen, le président du Front national (FN) et un panel de 10 lecteurs . Un débat dont le quotidien lyonnais a publié, comme prévu, des extraits dans son édition du 24 novembre. En organisant cette grève le Syndicat national des journalistes (SNJ), entendait contester l'exercice qui, selon son délégué Jean-Philippe Vigouroux, "réduit les journalistes à un rôle de sténo et le journal à une chambre d'enregistrement". Il dénonçait également le choix des lecteurs fait selon des critères géographiques parmi des candidatures posées auprès du journal, cela, après l'annonce du face-à-face avec Jean-Marie Le Pen. Enfin, il regrettait que la rédaction n'ait pas eu son mot à dire sur le choix de l'invité.Le SNJ estime que la direction du Progrès a franchi "définitivement la ligne jaune en invitant à sa table un parti politique qui n'a rien de fréquentable".
Mr Vigouroux, merci pour cette grande leçon de démocrasserie (non Mr Vigouroux il n'y a pas de fautes)

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